All inclusive by Gregg Araki
Je me suis souvent dit, durant mes vacances dans un club de vacances all inclusive en République Dominicaine, que les faits dont j'étais témoin (défonce totale des vacanciers, idiotie, sexe tarifé avec des jeunes et moins jeunes, insécurité et misère noire) auraient pu inspirer le cinéaste Gregg Araki pour une suite de l'excellent "Nowhere" gigantesque gerbe des travers de la société américaine.
Le synopsis du film, intitulé "All Inclusive", aurait pu être le suivant
Le film suit un couple modèle de jeunes mariés durant leur voyage de noce en République Dominicaine dans un club all inclusive. Peu à peu, ils vont se laisser entraîner dans tous les vices par des vacanciers décerébrés et dénués de toute morale : partouzes géantes, défonce au rhum, cocktail de drogues dures, descentes dans des bordels locaux afin de goûter aux saveurs du pays et écrasage volontaire de pauvres dominicains lors d'une sortie en Quad.
Le film s'achève sur une sorte de tragédie : pendant que N et L, deux hydrocéphales défoncés à la coke, prennent en double pénétration la mariée autour d'une piscine devant l'ensemble des vacanciers du club, le marié isolé dans une autre partie du club est découpé à la machette par des villageois qui le croient responsable des homicides en Quad.
Tout cela sur un fond de merengue et de bachata !
A GERBER...